Cet accord émane de la collaboration entre l'Agence régionale de santé (ARS), les acteurs locaux et la Communauté de communes. Il prévoit de réduire les inégalités territoriales et sociales de santé tout en offrant des soins plus accessibles et des programmes de prévention ciblés.
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Cet accord émane de la collaboration entre l'Agence régionale de santé (ARS), les acteurs locaux et la Communauté de communes. Il prévoit de réduire les inégalités territoriales et sociales de santé tout en offrant des soins plus accessibles et des programmes de prévention ciblés.
Structuré autour de cinq axes clés, le Contrat local de santé des Vals de Saintonge cible des domaines essentiels pour répondre aux besoins spécifiques de la population locale. « C’est un outil vivant qui évoluera chaque année en fonction des partenaires, des objectifs à atteindre et de l’évolution du territoire », a déclaré Jean-Claude Godineau, président de Vals de Saintonge Communauté.
Centre de santé
Parmi les objectifs de ce document : un engagement à garantir une équité dans l’accès aux services de santé, à combler les écarts et à rendre les soins plus accessibles, en particulier dans les zones les plus vulnérables. Les différents signataires (1) ont aussi intégré dans ce document la santé mentale et les addictions, les parcours de vie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, la santé environnementale et la prévention et promotion de la santé. Ce Contrat local de santé a ses limites et ne dispose pas de moyens financiers pour le mettre en œuvre efficacement. « Au Contrat local de santé, je préfère le terme de cadre de travail », a d’ailleurs souligné Laurent Flament, de l’Agence régionale de santé.
Certes, les partenaires locaux sont déterminés à travailler main dans la main pour faire de cette vision une réalité palpable, améliorant ainsi la qualité de vie de tous les habitants de la région. Mais les remèdes pour lutter contre le problème de la démographie médicale sont limités. « Nous savons que la situation sera compliquée pour trouver un médecin traitant jusqu’en 2050 », a admis Fabrice Leburgue, directeur des hôpitaux de Saintes et de Saint-Jean-d’Angély, « mais si on ne fait rien maintenant, ce sera encore pire ».
Le centre hospitalier angérien est en train de créer un centre de santé dans ses locaux. « Il accueillera des médecins salariés. Nous espérons en accueillir cinq. Pour le moment, nous avons l’accord de deux praticiens », a indiqué Fabrice Leburgue. Cette solution, si elle n’est pas la panacée, a le mérite d’exister. Rappelons que dans les Vals de Saintonge, le nombre de médecins généralistes est en baisse permanente. Et deux médecins généralistes angériens travaillent toujours alors qu’ils ont plus de 70 ans !
(1) Jean-Claude Godineau, président de Vals de Saintonge Communauté ; Marie-Pierre Lamour, sous-préfète de Saint-Jean-d’Angély ; Laurent Flament, directeur de la délégation départementale de l’Agence régionale de santé ; Vincent Marchive, responsable du département Offre de soins de la Caisse primaire d’assurance maladie de Charente-Maritime ; Fabrice Leburgue, directeur du centre hospitalier de Saint-Jean-d’Angély, et Pascale Renoux, directrice adjointe en charge de la santé de la MSA des Charentes.
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