Le Perche Élite Tour fait étape à la maison des sports de Nevers, samedi 29 janvier, pour une nouvelle édition du Top Perche, de retour après une annulation en 2021. Et les raisons d’y faire un saut sont aussi bonnes que nombreuses.
1. La dimension internationale n’est pas galvaudée
Dans le tableau féminin : une Finlandaise, une Biélorusse, une Suissesse, une Grecque, une Chinoise, une Cubaine et quatre Françaises. Dans le tableau masculin : deux Américains, deux Néerlandais, un Belge, un Japonais et quatre Français. Ce que ça dit : des athlètes au rayonnement international font de Nevers une étape qui compte dans leur saison. Pour l’organisation, il a parfois fallu trancher au détriment d’athlètes français.
2. Des CV prestigieux seront à la Maison des sports
Angelica Moser (Suisse), championne d’Europe en 2021 et Wilma Murto (Finlande), cinquième aux Jeux de Tokyo, pour ne citer qu’elles, sont engagées dans la Nièvre, samedi 29 janvier. Chez les hommes, la présence de Menno Vloon (Pays-Bas), un record à 5,96 m suffit à donner le vertige. C'est d'ailleurs lui qui s'est imposé la semaine dernière à Bordeaux, lors de la première manche, avec un bond à 5,74 m.
3. La perche féminine française y présente ses forces vives
Les trois se sont déjà tirées la bourre la semaine dernière à Bordeaux (toutes à 4,32 m). Rebelote pour Ninon Chapelle (ex Guillon-Romarin), recordwoman de France (4,75 m), Elina Giallurachis et Margot Chevrier, toutes les deux championnes de France en 2021 (en salle et en extérieur). Les deux dernières, 20 et 22 ans, incarnent la relève, à l’instar d’Élise Russis, 18 ans seulement, et deuxième des championnats du monde juniors l’année dernière.
4. Le Nivernais Jules Cyprès sautera avec les meilleurs
Il avait manqué 2019, année de la dernière édition neversoise, pour honorer une sélection en équipe de France. Cette fois, Jules Cyprès, un record à 5,55 m, figurera bien dans le concours élite où il pourra compter sur l’adversité et le public pour améliorer son record, qui date de février 2020.
5. Parce que les records peuvent tomber sans prévenir
Records nationaux, records personnels... Au-delà du classement de l’épreuve, chaque athlète se battra pour faire tomber sa meilleure performance, qui est aussi parfois celle de son pays. L’histoire d’une carrière peut ainsi se jouer à la Maison des sports de Nevers, où il sera dur d'atteindre les 6,01 m de Renaud Lavillenie en 2015. Cette année-là, le Français avait tenté le record du monde.
« On aura besoin d’une atmosphère incroyable »
Ben Broeders, recordman de Belgique (5,81 m), à Nevers ce samedi 29 janvier.
"Ce sera ma première fois à Nevers. Mais j’ai déjà sauté à Clermont. L’ambiance en France, un pays de saut à la perche, est toujours spéciale. J’espère battre mon record de Belgique à Nevers. Je suis en forme. Mais si le public veut des performances, on aura besoin d’une atmosphère incroyable. Les perchistes sont sensibles à ça. Quand on est à la fois relâché et explosif, on réalise des trucs qu’on imaginait impossibles. Et même quand ça ne va pas aussi haut qu’on l’espère, on se dit toujours qu’on a motivé un petit ou une petite à faire de la perche. Ces rendez-vous servent aussi à ça. "
Concours élites, samedi 29 janvier, 19 h 15.
Plateau masculin. Menno Vloonn (Pays-Bas, record à 5,96), Matt Ludwig (États-Unis, 5,90 m), Jacob Wooten (États-Unis, 5,90 m), Ben Broeders (Belgique, 5,81 m), Rutger Koppelaar (Pays-Bas, 5,80 m) Seito Yamamoto (Japon, 5,77 m), Matthieu Collet (5,74 m), Thibaut Collet (5,72 m), Romain Gavillon (France, 5,57 m), Jules Cyprès (5,55 m).
Plateau féminin. Yarisley Silva (Cuba, 4,95 m), Ninon Chapelle (4,75 m), Angelica Moser (Suisse, 4,75 m), Iryna Zhuk (Biélorussie, 4,74 m), Wilma Murto (Finlande, 4,72 m), Eleni Polak (Grèce, 4,71 m), Xu Huiqin (Chine, 4,70 m), Margot Chevrier (4,51 m), Élina Giallurachis (4,42 m), Élise Russis (4,21 m).
Public. Présentation du pass vaccinal et port du masque obligatoires. 15 € et 8 € pour les lycéens, étudiants et moins de 15 ans.
Owen Gourdin
owen.gourdin@centrefrance.com
https://bit.ly/3g5FHyv
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