« Le département favorise le développement maîtrisé des sports de nature », mentionne le code du Sport à l’article L.311-3. « A cette fin, il élabore un plan départemental des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature (PDESI) ». Lequel inclut « le plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) prévu à l’article L. 361-1 du code de l’Environnement ». Voilà pour le cadre défini par le législateur. Et à en croire une étude(1) réalisée par le Pôle Ressource national Sports de Nature (PRNSN), rattaché à la direction des sports du ministère de la Jeunesse et des Sports, il apparait largement suivi.
De l’aménagement à l’attractivité
Sur le plan chiffré, parmi les 85 départements qui déclarent mener des actions en matière de développement maîtrisé des sports de nature, les trois-quarts (64) ont installé une CDESI et 42 disposent d’un PDESI. « La majorité des Conseils départementaux a donc mis en place l’un ou l’autre », resitue Florence Giraud, responsable du PRNSN. « Même si le plan est sans doute moins formel en l’absence de commission, les deux outils ont un même objectif. Lequel est passé d’une problématique d’aménagement et de régulation à des enjeux de développement et d’attractivité du territoire ». Et d’ajouter : « la démarche CDESI / PDESI n’est toutefois pas la seule possibilité pour mener une politique départementale en faveur des sports de nature ».
En effet, 21 départements déclarent conduire des actions en faveur des sports de nature sans être engagés dans la démarche CDESI / PDESI. Par exemple, les collectivités de Haute-Savoie et de l’Ariège ont elles, créé une instance de concertation spécifique sur les sports de nature. Sans compter que d’autres leviers existent comme le plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR), « qui contrairement aux PDESI, protège juridiquement les chemins ruraux qui y sont inscrits », souligne Florence Giraud.
La Vendée chemine vers la CDESI
Illustration en Vendée, qui jouit effectivement d’un PDIPR mais pas (encore) de CDESI ou PDESI. Pour autant, « nous menons de nombreuses actions en faveur de la pratique des sports et activités de nature », explique Alain Leboeuf, le président. Il évoque ainsi « 1 800km de pistes cyclables et un réseau qui fait de la Vendée une des premières destinations de vélotourisme en France. « Mais aussi 248 sentiers de randonnée pédestre ». Un virage devrait toutefois s’opérer « dans le cadre de la refonte du schéma de développement touristique », enchaîne-t-il. « Nous avons initié une démarche en faveur de la création d’une CDESI ». Un chantier relativement dense, à en croire l’étude du PRNSN puisqu’une telle structure comprend en moyenne 39 membres, répartis d’une manière générale, entre les collèges Sport, Institutionnel, Environnement, Tourisme et un dernier qui rassemble les « autres usagers / exploitants ». Mais Alain Leboeuf a son plan. Il explique en effet s’être rapproché du département limitrophe de la Loire-Atlantique mais aussi de la Seine Maritime, des Côtes d’Armor et de l’Ardèche « pour connaître le fonctionnement de leurs commissions et les activités proposées ».
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