1. Un boîtier sans écran
L’AI Pin se présente sous la forme d’un boîtier carré d’un peu moins de 5 cm de côté et 1,5 cm d’épaisseur pour un peu moins de 35 grammes. Il se distingue particulièrement par son absence totale d’écran. La partie avant, où se trouve un micro-ordinateur est aimantée à un booster de batterie à l’arrière, les deux parties pouvant être fixées de part et d’autre d’un vêtement, un peu comme un pin’s.
Tactile, l’AI Pin réagit également à la voix. Et puisqu’il se passe d’écran, il peut énoncer les informations ou les messages à l’oral ou bien les afficher sous la forme d’une projection laser dans la paume de la main.
2. Smartphone ou pas ?
Mais à quoi sert-il exactement ? Embarquant plusieurs intelligences artificielles, l’AI Pin, qui dispose de sa propre connexion au réseau, permet de passer des appels ou d’envoyer des messages, mais aussi de chercher des informations sur Internet, de prendre des photos et des vidéos, ou d’écouter de la musique en y connectant des écouteurs Bluetooth. Comme un smartphone en somme.
Si ce n’est qu’il ne fonctionne pas via un système d’applications. Il se repose sur ses intelligences artificielles pour exécuter les actions qui lui sont demandées. Un peu à la manière d’un assistant virtuel. L’AI Pin serait donc plutôt à mi-chemin entre les deux, ses concepteurs avançant par ailleurs dans le magazine américain Wired l’argument de la lutte contre l’addiction aux écrans.
Pourquoi le SMS est-il en train de mourir ?
Le SMS est en train de disparaître petit à petit. En cause, une utilisation plus importante des messageries instantanées qui risque de faire perdre des milliards de dollars aux opérateurs
3. Révolution ou gadget ?
Alors révolution ou pas ? Si les observateurs saluent la prouesse de miniaturisation et d’intégration technique, ils ne notent pas de différence fondamentale avec les fonctions de nos smartphones actuels. Et le fait de devoir s’adapter à de nouveaux gestes pourrait desservir l’AI Pin.
D’autant qu’à « 700 dollars (655 euros), le joujou n’est pas destiné à séduire le grand public », commente dans Le Parisien Stéphane Roder, PDG du cabinet de conseils AI Builders et auteur du « Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise », qui prédit au gadget un destin aussi funeste que celui des Googles Glasses. D’autant qu’à ce prix, s’ajoute un abonnement de 24 dollars (environ 22 euros), incluant l’accès au réseau téléphonique et l’usage de diverses IA payantes, selon Le Monde.
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