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Marine Serre : Les secrets de son imprimé croissant de lune qui séduit Beyoncé comme la mode - Vanity Fair France

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Le succès stratosphérique de l’imprimé de Marine Serre s’explique de façon assez simple : si ce dernier cartonne autant, c’est parce qu’il est en bonne voie pour devenir aussi identifiable que le double « c » de Chanel ou le « swoosh » de Nike. C’est d’ailleurs dans cette optique que Marine Serre a cherché, en septembre 2019, à déposer son motif auprès de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), afin d’utiliser à l’envi ce fameux imprimé, et surtout, de l’associer à tout jamais à son nom. Empêchant ainsi d’autres labels de s’approprier le fameux croissant de lune. 

Le succès de ce dernier n’a pourtant pas convaincu l’EUIPO, qui a débouté une première fois sa demande, en octobre 2019, affirmant que le motif répétitif de la lune était de nature décorative et ne pouvait donc pas être déposé. Deux mois plus tard, en décembre 2019, Marine Serre est revenue à la charge, faisant valoir que « le simple fait qu’une marque remplisse une fonction décorative n’affecte pas l’appréciation de son caractère distinctif. » La réponse de la créatrice stipule également que « le motif en question, bien qu’également décoratif, distingue les produits Marine Serre [de ceux des autres] », utilisant pour ce faire de nombreuses coupures de presse écrites à ce sujet depuis 2016.

Malgré ces nouveaux arguments, l’EUIPO a de nouveau statué par la négative le 11 février dernier, maintenant son refus d’enregistrer le croissant de lune qui fait couler tant d’encre. Et ce, « en grande partie parce que le motif lunaire est “dépourvu de tout caractère distinctif“ », explique The Fashion Law, site spécialisé en droit de la mode. Et l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle de continuer : « Il est vrai qu’UN SEUL croissant de lune […] accompagné du nom de la designer est tout à fait acceptable », mais « il n’en est pas de même lorsqu’il s’agit d’une multitude de croissants sur une surface [qui] n’est pas un signe distinctif en soi et que la combinaisons de ces éléments ne l’est pas non plus. » Toujours selon The Fashion Law, Marine Serre avait deux mois pour faire appel de cette décision, mais a finalement abandonné. Sa demande est pourtant toujours notée « en cours d’étude » par l’EUIPO.

Que la créatrice se rassure : il a fallu plusieurs années et des dizaines de millions de dollars investis en publicité et en marketing pour que quelques-unes des marques les plus célèbres au monde aient le droit de jouir de leur logo, coloris-phares et autres signatures en toute tranquillité. En deux ans, Marine Serre a su faire de son croissant de lune un imprimé reconnaissable entre mille dont la désidérabilité n’est pas près de s’arrêter. Tout pousse à croire que cette renommée combinée à celle de sa célèbre clientèle devrait aider l’EUIPO à revoir son jugement, même si ce dernier pourrait ne pas être délivré aussi rapidement que voulu. En attendant, Marine Serre a une armée de fans et des milliers de recherches Google pour prouver sa popularité, ce qui, en 2020, vaut de l’or.




August 11, 2020 at 11:45PM
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